Jeudi 25 avril : rencontre avec Monseigneur Matthieu ROUGÉ Évêque de Nanterre

 Né en 1966, il a grandi en France et aux Etats Unis ; après des études secondaires à Louis le Grand suivies de deux années de classes préparatoires littéraires, il entre à la Maison Saint Augustin. Au terme d’une maîtrise de philosophie, Monseigneur ROUGÉ étudie la théologie au Séminaire français et à l’Université grégorienne de Rome. En 1994 il est ordonné prêtre par Mgr LUSTIGER, puis il obtient un doctorat en théologie. Il partage son temps entre l’enseignement de la théologie et divers ministères. De 1996 à 2000 il est vicaire à Saint Sèverin ; puis il devient Secrétaire particulier du Cardinal LUSTIGER.

Le 25 avril 2018 il est nommé évêque de Nanterre par le Pape François ;  l’ordination épiscopale a eu lieu le 16 septembre 2018 à la Cathédrale Sainte Geneviève de Nanterre.

 La création du diocèse de Nanterre ne date que de 1953, date à laquelle ont été créés les départements de la petite couronne ; il n’est que le 5ème évêque de ce diocèse qui est le 5ème en France (après Paris, Lyon, 2 à Strasbourg et Lille) Diocèse très actif comme le montrent les 200 baptêmes d’adultes réalisés à Pâques dernier : on constate une grande hétérogénéité parmi eux ainsi qu’une forte demande de confirmations (200 adolescents confirmés récemment à St Cloud)

Le diocèse regroupe 86 paroisses et se démarque par une très grande diversité de populations, les disparités étant très concentrées. Monseigneur ROUGÉ souligne l’important patrimoine culturel que représentent les églises du diocèse.

 Le diocèse se démarque par sa grande vitalité et sa densité d’initiatives qui reflètent de réelles capacités à l’innovation. Par exemple : la création d’un groupe rock chrétien « HOPEN » qui anime nombre de rencontres paroissiales et l’ouverture d’un nouvel Etablissement scolaire catholique Sainte Marguerite (la sainte était vachère à Suresnes) A ce sujet : 48 000 élèves sont inscrits dans des établissements scolaires catholiques ; la demande d’un enseignement de qualité étant de plus en plus forte face à la baisse de niveau des établissements publics. Cette question ne manque pas d’être préoccupante.

 Des actions communes sont régulièrement organisées avec les politiques et les entreprises privées. Un sujet tout aussi préoccupant est la baisse significative des dons et des legs à l’Eglise. Il faut donc constamment relancer des campagnes de sensibilisation.

 Les relations avec les autres communautés religieuses sont régulières. Elles sont excellentes avec les orthodoxes et les juifs ; plus compliquées avec les musulmans. Benoît évoque le texte récent sur la famille rédigé par le Pape. Monseigneur ROUGÉ précise qu’il s’agit d’une « exhortation apostolique » réalisée à la suite d’un synode et qui reprend les propositions faites et adoptées par les évêques ayant participé à ce synode.Tous les membres remercient très chaleureusement Monseigneur ROUGÉ pour sa visite et son exposé sur la vie du diocèse et espèrent le revoir prochainement.

Conférence sur la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris

Par le Capitaine Mathieu LECORNU et le Sergent Cédric GUILLON du 3ème groupement d’incendie 


Créée sous Napoléon 1er, la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP) est une unité militaire placée sous l’autorité du Préfet de Police de Paris ; elle intervient à Paris, dans 3 départements (92-93-94) et dans les aéroports de la région parisienne.

Le 3ème groupement incendie intervient plus de 150 000 fois par an :

  • interdépartementalité : Ouest parisien, 92 et 94
  • mégapolité : 46 km d’autoroute, 20 tunnels, 46 km de voies navigables (8 millions de passagers) gare Montparnasse, Grand Paris express, Centre d’affaires de la Défense…
  • densité : la plus forte urbanisation après Paris : 2,4 millions d’habitants, 3 millions de personnes en transit, 25 millions de touristes

Les hommes :

  • 649 sapeurs pompiers sont en alerte immédiate chaque jour
  • 72 sont permanents ; 577 sont de garde

Les interventions : 3 600 feux ; 126 000 secours à victimes ; 25 600 divers

La hiérarchie : la brigade est dirigée par un Colonel jusqu’au sapeur pompier ;  la prise de responsabilité dépend de l’importance du sinistre. Chaque grade a fait l’objet d’une sélection, d’une formation et d’un examen suivis d’une période vérification et enfin d’une nomination.

Le problème majeur reste le financement : la Mairie de Paris étant un des financements majeurs. Il faut donc organiser des actions complémentaires pour améliorer les conditions de travail des personnels : vente de calendrier, bal des pompiers….  

Tous les membres remercient très vivement le Capitaine LECORNU pour son intervention intéressante et pédagogique.